Teach me french
(By Ellie Jade) Read EbookSize | 27 MB (27,086 KB) |
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Author | Ellie Jade |
Après la mort tragique de ses parents, Victoire a besoin de renouveau. C’est comme ça qu’elle se retrouve du jour au lendemain à Chicago pour enseigner le français dans une université prestigieuse.
Sa meilleure amie et elle continuent de perpétuer leur tradition de prérentrée : choisir un mec au hasard et passer la nuit avec. Ces mecs, c’est ce qu’elles appellent des mascottes : s’ils font l'affaire, ça présage d’une bonne année scolaire, sinon… peut-être que la prochaine sera meilleure !
Et cette année, Victoire a visiblement tiré le gros lot, beau comme un dieu, sexy en diable et doué de ses mains ! Mais si elle ne veut pas se porter la poisse et compromettre ce nouveau départ, ils doivent en rester là.
Alors quand Isaïah, sa mascotte de la rentrée, entre quelques semaines plus tard dans la salle de classe de Victoire, toutes les convictions de la jeune Française s’effritent. Si on découvre qu’elle a couché avec un de ses élèves, elle peut dire adieu à son année et à sa carrière.
Il lui est doublement interdit, elle le sait. Mais Isaïah ne voit pas les choses de la même manière et leur attirance est électrique… Parviendra-t-elle à résister ?
***
Je remarque un brin de malice dans ses yeux, une lueur de coquinerie qui ne demande qu’à exploser. Je lui plais, je le sens, et lui aussi d’ailleurs. Je n’ai jamais croisé d’homme aussi beau de toute ma vie, sauf peut-être dans les magazines féminins. Si ce type veut finir par être ma mascotte de cette année, je crois que je signe les yeux fermés.
– Salut, moi, c’est Isaïah.
Cette voix, d’un sexy à faire mouiller n’importe quelle vierge à dix kilomètres à la ronde, a la capacité d’annihiler toutes pensées cohérentes, de déclencher dans mon corps des réactions primaires. Mes sens sont en ébullition, j’ai la chair de poule, les jambes flageolantes, les seins qui se dressent. Et je crois que le saligaud remarque sans peine l’état de confusion dans lequel il me met. Je me gifle mentalement pour me donner une contenance, il va me prendre pour une pauvre fille qui voit un homme pour la première fois de sa vie.
– Enchantée, moi, c’est Victoire.
Il grimace, mais je le comprends. Tous les Américains qui doivent prononcer mon prénom le massacrent.
– C’est de quelle origine ? Vict… Victor… C’est dur à prononcer !
Quand il me sourit comme ça, je crois que j’ai envie de lui crier de m’appeler comme il veut, je m’en contrefiche. Il sera ma mascotte de cette année. Je l’observe à la dérobée, de haut en bas, alors qu’il essaie toujours de prononcer convenablement mon prénom. Je remarque immédiatement ses baskets montantes violet et rose fluo, qui pourraient paraître ridicules, mais qui lui vont comme un gant. Je me redresse et reprends :
– C’est français. L’équivalent de Victory, dis-je en mimant des guillemets avec mes doigts sur ce dernier mot. Tu peux m’appeler Vicky ou Vic.”