“Book Descriptions: Quand Hyacinthe n'était pas encore le Gardien du Donjon, à quoi ressemblait-il ? À un jeune homme "plein d'idéaux et de rêves" envoyé auprès de son oncle, dans la capitale Antipolis. Là, il use ses fonds de culottes sur les bancs de l'Université – où il étudie les phénomènes de capillarité dans la technologie tuyautière, entre autres choses. Il s'attable aussi dans les tavernes en évitant de fréquenter les étudiants de troisième année de nécromancie – des gaillards qui savent "boire sans jamais être saouls" et qui s'amusent à mettre les jambes à la place des bras des malheureux tombés en coma éthylique. Surtout, il se fabrique un personnage de justicier, la Chemise de la nuit, pour "laver son nom et restaurer son honneur". Cette fois, sa tâche est rude : son oncle lui demande de convaincre l'un de ses professeurs de soutenir son projet de construction d'un… métro. Mais, quelques jours plus tard, ledit professeur termine prématurément sa carrière : on le retrouve égorgé, "un coup d'épée en pleine carotide". Et tout accuse la Chemise de la nuit…
Second volet de Donjon Potron-Minet – qui raconte la vie du Donjon avant le Donjon – Un justicier dans l'ennui est aussi trépidant et envoûtant que La Chemise de la nuit. Grâce au trait de Christophe Blain (dessinateur des Ogres, la suite de Hop-Frog) et à la superbe mise en couleurs de Walter, qui donne aux scènes nocturnes tout leur mystère et leur inquiétude. Conclusion : l'amour et les grands sentiments font bon ménage avec l'aventure et la philosophie. Et cela ne fait que commencer : nous n'en sommes qu'au tome 98… --Philippe Actère