“Book Descriptions: Dans son roman «Marie Calumet», Rodolphe Girard brosse un portrait des moeurs d'un village québécois et de ses habitants. Léger mais empreint d'une certaine ironie, notamment à l'égard du clergé, le récit choque grandement l'évêque de Montréal, Mgr Paul Bruchési, qui condamne l'ouvrage dès sa publication.
Le roman raconte l'histoire d'une femme dans la quarantaine qui s'installe dans le village de Saint-Illdefonse [sic]. Engagée au presbytère du curé Flavel, elle ne tarde pas à se tailler une place dans le paysage, bouleversant la vie du presbytère et de la paroisse. Les autorités cléricales de l'époque reprochent à l'auteur de profaner l'activité sacerdotale en décrivant le quotidien d'un presbytère de manière triviale et blasphématoire, ceci en partie en raison d'un passage où l'héroïne du roman aura montré malencontreusement ses fesses à l'ensemble de la communauté. La critique, quant à elle, souligne le caractère grotesque de l'oeuvre, son ridicule et son écart par rapport au roman du terroir. On reproche à Girard de déformer les moeurs campagnardes et d'atteindre à la pudeur par quelques furtives allusions à la sexualité.” DRIVE